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Jeunes prodiges de la République
Portrait n°3 :
Victoria, bénévole et volontaire en Service Civique à la Coopération Monalisa Vosges.
" Avant je savais qu’il y avait des personnes âgées isolées mais je ne me rendais pas vraiment compte de l’ampleur. Pendant mon service civique, j’ai pris pleinement conscience du travail qu’il reste à faire et de l’utilité de ce genre de structure."
Ton parcours en quelques mots.
Je ne suis pas issue du secteur social, j’ai un diplôme d’ingénieur dans les technologies et les industries du bois (ENSTIB) et un Master en commerce (Entrepreneuriat et Développement d’Activité). J’ai un projet de création d’entreprise, mais tout cela prend du temps à se mettre en place alors en attendant j’ai voulu sortir un peu du domaine scientifique pour découvrir le social. Et puis j’avais besoin de me rendre utile, c’est pour ça que j’ai fait mon service civique au sein de la Coopération Monalisa Vosges.
Nb : La coopération Monalisa (Mobilisation Nationale de Lutte contre l’Isolement Social des Agés) Vosges œuvre pour rompre l’isolement des personnes âgées. La coopération fonctionne grâce à l'investissement de nombreux bénévoles et est coportée par la Ligue de l’Enseignement des Vosges et la Fédération ADMR des Vosges.
Quel est l’engagement qui a été mis en avant dans le cadre des Prodiges de la République ?
Pour mon travail au sein de la Coopération Monalisa Vosges. Mon service civique a duré sept mois, je travaillais avec les animatrices, je participais à la recherche de nouveaux projets, ... En fait je participais à la vie de l’association tout simplement. J’accompagnais aussi les bénévoles, par le biais de visio ou de groupe de paroles, l’idée était de les épauler et de les conseiller sur l’accompagnement des personnes isolées.
En plus de mon service civique je suis devenue bénévole et j’accompagne une personne âgée. Encore aujourd’hui nous nous écrivons quasiment tous les jours, et nous appelons au moins une fois par semaine.
Que retiens-tu de tout ça ?
C’était une expérience très enrichissante. Avant je savais qu’il y avait des personnes âgées isolées mais je ne me rendais pas vraiment compte de l’ampleur. Pendant mon service civique, j’ai pris pleinement conscience du travail qu’il reste à faire et de l’utilité de ce genre de structure.
Le COVID, les confinements, ... tout ça a accéléré le mouvement pour Monalisa et de 20 bénévoles au début de la crise nous sommes passés à 200 ! Bon il faut dire aussi que parallèlement le nombre de personnes âgées repérées isolées à lui aussi augmenté. Je suis arrivé pendant la crise, pour moi c’est une force d’être arrivé à ce moment là parce que j’ai vraiment pu me rendre utile.
Malgré le contexte, c’était une expérience géniale.
Et après ?
En attendant la concrétisation de mon projet d’entreprise je continue de travailler pour la Fédération ADMR des Vosges. Je reste aussi bénévole pour Monalisa et bien évidement je garde le lien avec la personne que j’accompagne.
